June
Messages : 525 Date d'inscription : 14/05/2010 Age : 31 Localisation : Dans la lumière du swag.
| Sujet: Culture : Chansons berrichonnes Ven 18 Oct 2013 - 11:55 | |
| Chansons guerrières et patriotiques. - George Le Poilu a écrit:
- Promenons-nous dans les bois
Tant que les berrichons n'y sont pas Si les berrichons y étaient Ils nous mangeraient ! - George Le Poilu a écrit:
- Dignes enfants du Berry
Qu'un beau délire a soulevés, A votre élan patriotique De grands succès sont réservés. Restons armés, que rien ne change ! Gardons la même volonté, Et nous verrons fleurir la luciole Sur l'arbre de la Liberté
Au cris de mort et de pillage, Des méchants s'étaient rassemblés, Mais votre énergique courage Loin de vous les a refoulés. Maintenant, purs de cette fange, Qui flétrissait votre cité, Amis, il faut greffer la luciole, Sur l'arbre de la Liberté.
(Hrp : inspiré de la 1ère version de la Brabançonne de septembre 1830) - Effaimeyre. a écrit:
- Savez-vous planter l'coucou
A la mode, A la mode, Savez vous planter l'coucou A la mode de chez nous !
On le plante à la Georges A la mode, à la modeuuuuux ! On le plante à la gorge A la mode de chez nous !
...
On le plantera de partout Et on l'mettra dans un trou - Clopinette a écrit:
- Quoi, ces cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers ! Quoi ! ces phalanges mercenaires Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis) Grand Dieu ! par des mains enchaînées Nos fronts sous le joug se ploieraient De vils despotes deviendraient Les maîtres de nos destinées
(Hrp : 3e couplet de la Marseillaise) - George Le Poilu a écrit:
- Ils avaient 15 et 20 ans et ont répondu à l'appel
Devant les hordes de barbares, ils étaient présents Ils avaient 15 et 20 ans et ont répondu à l'appel Avec leurs camarades, ils ont répondu présent
Sur les murailles, pour leur liberté, ils y ont été Avec pour arme leur espoir et leur rage Leur jeunesse sur les murailles ils l'ont donnée Sans compter pour leurs amis et leur village
Ils avaient 15 et 20 ans et ont répondu à l'appel Sur les murailles, leur sang a coulé, Ils avaient 15 et 20 ans et ont répondu à l'appel Le soir, blessés et fatigués, leurs yeux se sont fermés
Ils avaient 15 et 20 ans et à l'appel, ne répondront plus De tout le Berry, la tristesse est profonde Pour eux et tous les autres qui ne reviendront plus De partout, on sent que la colère gronde
Vous étiez nombreux, jamais vous ne serez oubliés Que vous aviez 15 et 20 ans et vouliez vivre Aujourd'hui, de tout le Berry naît un seul cri Liberté, liberté, liberté pour le Berry libre ! Chants écrits lors de la guerre contre la Touraine. - George Le Poilu a écrit:
- Rigole Touraine, amuse-toi Touraine
Rigole de la souffrance de tes voisins Amuse-toi du sang versé par ces innocents Sans réfléchir, comme de vrais basins Vous êtes venus et avez montré vos talents
Rigole Touraine, amuse-toi Touraine
Tu crois avoir gagné en prenant Châteauroux Mais c'est un peuple entier qui se réveille Fou de colère ! Méfie toi de son courroux Ils se préparent et arrivent. Gare au réveil
Rigole Touraine, amuse-toi Touraine
Quand leur colère se sera exprimée, Tu cesseras de rigoler, de t'amuser Et il ne te restera plus que tes larmes Sur tes ruines et tes morts pour pleurer
Rigole Touraine, amuse-toi Touraine Rigole Touraine, amuse-toi Touraine Tant que tu le peux encore ! - Sir Eragon a écrit:
- Ami, entends-tu le vol noir du Coucou sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du Duché qu'on Enchaîne ? Ohé ! Berrichons, Bourguignons et paysans c'est l'alarme. Ce soir, la Touraine connaîtra le prix du sang et des larmes.
Montez de la mine, descendez des collines Berrichons ! Sortez les épées, les arcs, le courage. Ohé ! Les tueurs à la lance et aux chevaux dégainez vite ! Ohé ! Servant, attention à ton fardeau, huile bouillante !
C'est nous qui brisons les Armées de Touraine sur nos murs ! La traîtrise à nos trousses et la vengeance qui nous pousse, la haine ! Il est des Duchés où les gens aux creux des lits font des rêves ! Ici, nous vois-tu, nous on marche, nous on tue nous on crève.
Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe. Berrichon si tu tombes, un ami sort de l'ombre a ta place. Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes. Chantez compagnons dans la nuit la liberté vous écoute.
Ami, entends-tu ces cris sourds du Duché qu'on enchaîne? Ami, entends-tu le vol noir des Luciole sur nos plaines? Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh... - George Le Poilu a écrit:
- Ô Touraine, si tu savais
Tout le mal que tu as fait Ô Touraine, si je pouvais Dans tes tavernes Me délecter
Évanouie mon innocence Tu connaitras bientôt la potence Peu à peu tu disparaitras Malgré tes efforts désespérés
Et rien ne sera jamais plus pareil J'ai vu plus d'horreurs que de merveilles Les hommes sont devenus fous à lier Je donnerais tout pour oublier
Ô Touraine, si tu savais Tout le mal que tu as fait Ô Touraine, si je pouvais Dans tes sombres rues, M'en délecter
Et je cours toute la journée Sans savoir où je vais Dans le bruit dans la fumée Je vois des ombres s'entretuer
Demain ce sera le grand jour Il faudra faire preuve de bravoure Pour monter au front en première ligne Ô Touraine, je t'en prie, fais-moi un signe
Allongé dans l'herbe, je m'éveille J'ai vu la mort dans son plus simple appareil Elle m'a promis des vacances Oui la mort m'a promis sa dernière danse
Ô Touraine, si tu savais Tout le mal que tu as fait Ô Touraine, j'attendrai qu'Aristote vienne te retrouver Ô Touraine, tu attendras en nous ouvrant grand tes bras |
|